L'Assemblée approuve les propositions du Comité

Le FC Barcelone a pris un bol d'air capital jeudi soir en recevant le soutien majoritaire de ses socios compromissaires vis-à-vis des propositions présentées par le Comité de Direction pour réactiver l'économie du Club.

L'Assemblée Extraordinaire qui s'est célébrée en visioconférence a approuvé avec la majorité absolue l'activation des deux leviers économiques qui permettront d'obtenir des revenus estimés à 600 millions d'euros. Ces derniers sont nécessaires pour renflouer l'économie du Club et ils apporteront de la tranquillité économique en récupérant des fonds permettant d'avoir un solde positif et de boucler la saison 2021/22 avec des bénéfices. Il sera aussi possible d'aborder des investissements nécessaires pour faire du Barça une équipe pouvant lutter pour tous les titres.

Dans un premier temps, la cession d'une partie minoritaire des droits (49,95%) d'exploitation de Barça Licensing & Merchandising (BLM) a été votée par les socios compromissaires. Celle-ci se charge des affaires en matière de licences et de merchandising. 88% des socios compromissaires ont voté pour. sociedad propiedad del FC Barcelona que se encarga del negocio de licencias y merchandising, con un 88% de los votos favorables.

Dans un deuxième temps, la cession de 25% des droits TV de la Liga a été approuvée à 87% par les socios compromissaires.

Un Formule 1 en panne qui peut retrouver les sommets

Le Président du FC Barcelone Joan Laporta a comparé le Club à une Formule 1 lors de son intervention, afin d'expliquer la situation actuelle : "Nous avons su créer une Formule 1 mais elle a hérité d'un moteur qui ne fonctionne pas correctement à cause de la situation économique dont a hérité la présidence en place. Grâce aux premières mesures économiques appliquées (restruscturation de la dette, réduction de la masse salariale sportive, augmentation des revenus), le Club va mieux mais il en faut encore plus. Nous devons assainir notre économie en ayant des fonds propres positifs, en remboursant la dette de façon viable et en investissant pour que nos équipes professionnelles soient plus compétitives. Ainsi, notre Formule 1 pourra sortir des boxes et revenir en première ligne pour retrouver les sommets. C'est le seul moyen de pouvoir lutter contre les clubs-Etats."